Renforcement des muscles cervicaux pour prévenir les commotions : guide complet 2025

Le renforcement des muscles cervicaux apparaît de plus en plus comme une stratégie clé pour protéger les athlètes pratiquant des sports de contact et de collision. Les commotions représentent un risque majeur dans le rugby, le football, le hockey ou les arts martiaux, où les joueurs sont régulièrement exposés à des accélérations de la tête causées par des impacts ou des mouvements brusques.

De nombreuses études suggèrent que le renforcement cervical peut : améliorer la stabilité de la tête et du cou ; permettre aux athlètes de mieux anticiper et amortir les impacts ; réduire la magnitude des accélérations de la tête et potentiellement le risque de commotion.

Dans cet article, nous expliquons ce que sont les accélérations de tête, passons en revue les dernières découvertes scientifiques, présentons le consensus d’experts et proposons des stratégies pratiques pour intégrer le renforcement des muscles cervicaux pour prévenir les commotions dans les programmes sportifs, du niveau jeune au professionnel.

CONTENTS

1- Qu’est-ce qu’une accélération de tête ?
2- Que dit la science sur le renforcement des muscles cervicaux ?
3- Consensus d’experts sur le renforcement des muscles cervicaux (étude Delphi)
4- Principes pratiques pour le renforcement des muscles cervicaux
5- Exercices de renforcement des muscles cervicaux pour prévenir les commotions
6- Focus sur les jeunes athlètes et le sport professionnel
7- FAQ : renforcement des muscles cervicaux et prévention des commotions
8- Points clés à retenir
9- Conclusion et perspectives
10- Référence

1- Qu’est-ce qu’une accélération de la tête ?

Les accélérations de la tête se produisent lorsque la tête d’un athlète est brusquement déplacée par une force externe, comme un plaquage, un coup ou une collision. Ces mouvements rapides peuvent être :

  • Directs : lorsque l’impact touche directement la tête.
  • Indirects : lorsque la force est transmise à la tête via le corps.

Dans les deux cas, le cerveau subit une contrainte importante à l’intérieur du crâne, ce qui peut augmenter le risque de commotion.

Ces événements sont fréquents dans les sports de contact et de collision, tels que le rugby, le football américain, le hockey, la boxe et les arts martiaux et même certains sports mécaniques. Contrairement à une commotion isolée, les accélérations de la tête peuvent inclure des impacts répétitifs plus légers qui ne provoquent pas immédiatement de symptômes mais qui peuvent s’accumuler et affecter la santé cérébrale sur le long terme.

Pourquoi réduire les accélérations de la tête est-il crucial ?
Un cou plus fort et stable peut limiter les mouvements excessifs de la tête lors d’un impact, agissant comme un véritable amortisseur naturel. C’est là que le renforcement des muscles cervicaux entre en jeu : en améliorant la stabilité cervicale, on peut réduire la magnitude des accélérations et potentiellement diminuer le risque de blessure.

 renforcement des muscles cervicaux rugby

2- Que dit la science sur le renforcement des muscles cervicaux ?

Le lien entre le renforcement des muscles cervicaux et la prévention des commotions a fait l’objet de nombreuses discussions, mais que montrent réellement les preuves scientifiques ?

Une revue systématique récente portant sur 21 études (Fownes-Walpole et al., 2025, British Journal of Sports Medicine) a analysé l’effet des programmes de renforcement cervical sur les accélérations de la tête dans différents sports.

Principaux résultats :

  • Les preuves scientifiques sont limitées et hétérogènes
    Les études varient en termes de conception, de méthodes d’entraînement et de critères de mesure, ce qui rend difficile de définir des conclusions définitives.
  • La force du cou est un facteur clé
    Les athlètes ayant un cou plus fort présentent généralement des accélérations de la tête plus faibles lors des impacts.
  • La pré-activation musculaire compte
    Anticiper un contact et activer les muscles cervicaux avant l’impact peut réduire davantage le mouvement de la tête et l’intensité des forces transmises au cerveau.
  • Qualité des preuves scientifiques faible mais tendance positive
    La plupart des études montrent une amélioration de la force cervicale et certaines démontrent une réduction des accélérations de la tête. Cependant, les résultats ne sont pas encore cohérents pour tous les sports et toutes les populations.

En résumé, même si des recherches à la fois plus qualitatives et longues sont nécessaires, les données actuelles suggèrent que renforcer le muscle cervical peut réduire les accélérations de la tête et contribuer à diminuer le risque de commotion.

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3- Consensus d’experts sur le renforcement des muscles cervicaux (étude Delphi)

Comme les preuves scientifiques seules ne sont pas encore suffisamment solides, les chercheurs se sont tournés vers le consensus d’experts pour définir les meilleures pratiques en matière de renforcement du cou.

En utilisant la méthode Delphi, un panel international de 18 experts, incluant des scientifiques du sport, des préparateurs physiques, des kinésithérapeutes et des médecins, est parvenu à un accord sur 57 recommandations pour la mise en œuvre du renforcement des muscles cervicaux dans le sport.

Points clés à retenir :

  • Inclure le renforcement des muscles cervicaux dans les programmes de prévention des commotions
    Même si les preuves sont encore limitées, les experts s’accordent à dire que c’est une stratégie protectrice précieuse dans les sports de contact et de collision.
  • Travailler dans tous les plans de mouvement
    Les programmes doivent cibler la flexion, l’extension, l’inclinaison latérale et la rotation afin de développer une force cervicale équilibrée.
  • Utiliser différents types de contractions
    Une combinaison d’exercices isométriques, concentriques, excentriques et de contrôle moteur est recommandée pour renforcer les muscles cervicaux de manière complète.
  • Intégrer au renforcement global
    Le renforcement des muscles cervicaux ne doit pas être isolé : il est plus efficace lorsqu’il est inclus dans les programmes et routines de préparation physique.
  • Adapter au contexte de l’athlète
    Les programmes doivent être personnalisés en fonction de l’âge, du sexe, du niveau et des exigences du sport.
  • Mesurer et suivre régulièrement
    Des tests réguliers de force et d’endurance des muscles cervicaux permettent de suivre les progrès et d’ajuster les charges d’entraînement.

Ce consensus Delphi sur le renforcement des muscles cervicaux comble le fossé entre les études scientifiques limitées et la pratique appliquée. Il offre aux entraîneurs, kinésithérapeutes et organisations sportives un cadre clair et fondé sur les preuves pour intégrer systématiquement le renforcement des muscles cervicaux dans les programmes de prévention des commotions.

4- Principes pratiques pour le renforcement des muscles cervicaux

Transformer la recherche scientifique et le consensus d’experts en actions concrètes nécessite des méthodes d’entraînement simples, structurées et adaptables. Voici les recommandations pratiques pour mettre en œuvre le renforcement des muscles cervicaux pour prévenir les commotions :

Fréquence d’entraînement

2 à 3 séances par semaine sont recommandées, idéalement intégrées dans les programmes réguliers de force et de conditionnement physique.

Progression

  • Commencer par des maintiens isométriques (pousser contre une résistance sans bouger la tête).
  • Progresser vers des exercices dynamiques avec résistance (élastiques, travail en binôme, harnais lestés).
  • Incorporer des exercices excentriques et concentriques pour développer la résilience musculaire dans tous les types de contractions.

Approche multi-plan

  • Travailler le muscle cervical dans toutes les directions : flexion (avant), extension (arrière), inclinaison latérale (côtés) et rotation (gauche-droite).
  • Cela permet un renforcement équilibré et réduit le risque de déséquilibres musculaires.

Endurance et vitesse

  • Inclure des exercices visant l’endurance (maintiens plus longs, plus de répétitions).
  • Développer le taux de développement de force (RFD) pour améliorer l’anticipation des impacts et la préactivation musculaire avant les collisions.
  • Développer la réactivité et la proprioception, par l’ajout d’exercices stimulant des doubles tâches et/ou la poursuite oculaire, le déplacement dans l’espace, etc.

Équipement minimal, impact maximal

  • Les exercices efficaces peuvent être réalisés avec des outils simples : élastiques, ballons, harnais ou résistance appliquée par un partenaire.
  • Cela rend le renforcement des muscles cervicaux accessible aux sportifs professionnels comme aux amateurs.

Suivi et évaluation

  • Des tests réguliers de force et d’endurance cervicales permettent de personnaliser les programmes pour chaque athlète.
  • Le ratio fléchisseurs/extension peut mettre en évidence des facteurs de risque (par exemple, les rugbymen avec des fléchisseurs faibles sont plus exposés aux commotions).

💡 Astuce : un renforcement efficace des muscles cervicaux repose autant sur le choix des exercices que sur un suivi précis. La technologie joue ici un rôle clé :

un renforcement efficace des muscles cervicaux repose autant sur le choix des exercices que sur un suivi précis

  • Avec K-Move, les préparateurs physiques et kinésithérapeutes peuvent évaluer et suivre la mobilité cervicale dans tous les plans : flexion, extension, inclinaison latérale et rotation. Cela aide à identifier les restrictions, à suivre les progrès et à personnaliser les exercices de mobilité.
  • Les outils K-Pull et K-Push fournissent des données objectives pour l’évaluation et le renforcement des muscles cervicaux : fléchisseurs, extenseurs et stabilisateurs latéraux. Ils permettent un développement équilibré et aident à détecter les points faibles potentiels.

Dans l’application Kinvent, deux tests d’endurance complètent l’évaluation de la fonction cervicale :

  • Test d’endurance des extenseurs cervicaux : évalue la capacité des muscles extenseurs cervicaux à maintenir une contraction isométrique prolongée. Ce test est particulièrement pertinent chez les sportifs exposés à des impacts répétés ainsi que chez les personnes souffrant de douleurs cervicales ou de troubles posturaux.
  • Test d’endurance des fléchisseurs profonds du cou : mesure l’endurance des fléchisseurs profonds du cou, notamment les muscles longs du cou et longs de la tête. Ces muscles sont essentiels pour assurer la stabilité et la posture de la colonne cervicale, jouant un rôle clé dans la prévention des déséquilibres et des blessures.

Ces évaluations, intégrées directement dans l’application Kinvent, permettent un suivi objectif et individualisé de l’endurance cervicale, facilitant la personnalisation des programmes de prévention des commotions.

protocol kinvent app renforcement des muscles cervicaux

En intégrant ces dispositifs dans les programmes réguliers, les praticiens passent d’une approche subjective à une approche basée sur les données, rendant le renforcement des muscles cervicaux plus efficace, personnalisé et mesurable. 

5- Exercices de renforcement des muscles cervicaux pour prévenir les commotions

Renforcer un cou stable et puissant ne nécessite pas d’équipement complexe. Les exercices suivants, recommandés par des experts et soutenus par le consensus Delphi, peuvent être adaptés aux athlètes de tous niveaux :

Maintiens isométriques

  • Comment faire : Pousser doucement la tête contre une résistance (main, élastique ou partenaire) sans bouger.
  • Bénéfices : Améliorer la stabilité statique et préparer les muscles à absorber les impacts.
  • Exemple : Maintenir les isométriques avant, arrière et latéraux (10–15 secondes chacun, répéter 3–5 fois).

Flexion et extension avec élastique

  • Comment faire : Attacher un élastique derrière ou devant la tête et bouger lentement vers l’avant (flexion) ou l’arrière (extension).
  • Bénéfices : Développer la force dynamique dans le plan sagittal.
  • Conseil : Commencer avec une résistance légère et augmenter progressivement.

Inclinaison latérale (side-to-side)

  • Comment faire : Utiliser un élastique, un harnais ou la résistance d’un partenaire pour résister aux inclinaisons latérales de la tête.
  • Bénéfices : Renforcer les stabilisateurs latéraux, essentiels dans les sports de contact comme le rugby ou le football.

Renforcement en rotation

  • Comment faire : Tourner la tête à gauche et à droite contre la résistance.
  • Bénéfices : Améliorer le contrôle cervical dans le plan transverse, crucial pour les sports de combat et ceux avec frappes de tête.

Circuits d’endurance

  • Comment faire : Combiner maintiens isométriques et répétitions dynamiques légères sur des séries longues (30–60 secondes).
  • Bénéfices : Augmenter l’endurance musculaire et la résilience lors d’impacts répétés.

⚠️ Attention : Il est essentiel de maintenir un bon alignement de la colonne cervicale et vertébrale, en veillant à conserver une posture correcte tout au long des exercices de résistance.

6- Focus sur les jeunes athlètes et le sport professionnel

Pourquoi le renforcement des muscles cervicaux est important pour les jeunes athlètes

Les jeunes athlètes sont particulièrement vulnérables aux accélérations de la tête car leurs muscles cervicaux sont moins développés que ceux des adultes. Dans les sports de contact comme le rugby, le football ou le hockey, cela réduit leur capacité à stabiliser la tête lors des impacts.

L’intervention précoce est essentielle : intégrer un renforcement structuré des muscles cervicaux dans les programmes pour jeunes peut développer la résilience avant que les athlètes n’atteignent des niveaux de compétition plus élevés.

L’accessibilité compte également : avec un équipement simple (élastiques, exercices en binôme), même les clubs amateurs peuvent mettre en place ces programmes efficacement.

Renforcement des muscles cervicaux dans le sport élite et professionnel

Au niveau professionnel, les enjeux sont encore plus élevés. Les commotions peuvent mettre un athlète à l’écart, impacter sa carrière et avoir des conséquences sur la santé à long terme.

C’est pourquoi le renforcement des muscles cervicaux est déjà une priorité dans certains programmes :

  • Le programme « Contact Confident » de World Rugby inclut le renforcement des muscles cervicaux comme partie intégrante de sa stratégie de prévention des commotions.
  • L’UFC Performance Institute a développé une « Neck Strengthening Matrix » pour les athlètes de combat, bien que cette méthode attende encore une validation scientifique par des pairs.

Combiner science et pratique grâce à la technologie

Malgré la quantité limitée de preuves scientifiques de haute qualité, le consensus d’experts est clair : le renforcement des muscles cervicaux doit être systématiquement inclus dans les programmes de performance et de prévention des blessures, à tous les niveaux.

Ce qui varie selon les athlètes, c’est : l’intensité, la progression et le suivi, en fonction de l’âge, du sexe et des exigences du sport.

💡 Exemple pratique : dans les académies de jeunes comme dans les clubs professionnels, l’utilisation de l’écosystème Kinvent (K-Push, K-Pull, K-Move et l’application Kinvent) permet aux entraîneurs et kinésithérapeutes de :

  • Mesurer et suivre la force des muscles cervicaux de manière objective,
  • Suivre le développement des jeunes athlètes sur plusieurs saisons,
  • Personnaliser les charges d’entraînement pour les sportifs professionnels dans les sports de contact.

Cette combinaison de preuves scientifiques, de consensus d’experts et de technologies modernes rend le renforcement des muscles cervicaux pour prévenir les commotions plus efficace, mesurable et adaptable à tous les niveaux sportifs.

7- FAQ : renforcement des muscles cervicaux et prévention des commotions

Le renforcement des muscles cervicaux permet-il vraiment de prévenir les commotions ?

Les preuves actuelles sont limitées, mais la recherche suggère que des muscles cervicaux plus forts peuvent réduire les accélérations de tête, qui sont liées aux commotions. Bien que le renforcement des muscles cervicaux ne garantisse pas la prévention, il est considéré comme un facteur protecteur précieux dans les sports de contact.

À quelle fréquence les athlètes doivent-ils entraîner leur cou ?

Les experts recommandent 2 à 3 séances par semaine, intégrées aux programmes réguliers de force et de conditionnement. L’important est de combiner des exercices isométriques, concentriques, excentriques et de contrôle moteur dans tous les plans de mouvement.

Les jeunes athlètes ont-ils besoin de renforcement du cou ?

Oui. Les jeunes sont particulièrement vulnérables car leurs muscles cervicaux ne sont pas complètement développés. Un programme structuré et adapté à l’âge peut améliorer la stabilité et réduire le risque de commotion à mesure qu’ils progressent dans le sport.

Quel équipement est nécessaire pour le renforcement du cou ?

Le renforcement des muscles cervicaux peut se faire avec un équipement minimal : élastiques, harnais ou résistance appliquée par un partenaire. Pour un suivi objectif, des dispositifs comme le K-Push, le K-Pull et le K-Move chez Kinvent fournissent des données fiables sur la force et la progression.

Quels sont les exercices isométriques du cou ?

Ce sont des mouvements de renforcement où les muscles cervicaux se contractent sans mouvement visible de la tête ou du cou. Ils consistent à pousser ou à maintenir la tête contre une résistance stable (main, mur…) pour développer la force, la stabilité et l’endurance. Ces exercices sont souvent utilisés en rééducation, pour améliorer la posture et prévenir les blessures, car ils renforcent les muscles cervicaux en toute sécurité sans surcharger la colonne cervicale.

8- Points clés à retenir

  • Les accélérations de la tête (HAE) sont un facteur de risque majeur de commotions et de troubles cérébraux à long terme dans les sports de contact et de collision.
  • Le renforcement des muscles cervicaux est soutenu par un nombre croissant de preuves : des muscles plus forts et réactifs réduisent les accélérations de tête.
  • Une revue systématique récente et un consensus Delphi (Fownes-Walpole et al., 2025) recommandent d’inclure systématiquement le renforcement des muscles cervicaux dans les programmes sportifs.
  • L’entraînement efficace doit être multi-plan, combinant exercices isométriques, concentriques, excentriques et de contrôle moteur.
  • 2-3 séances par semaine avec surcharge progressive suffisent, avec un équipement minimal.
  • Il est essentiel de maintenir un bon alignement de la colonne cervicale et vertébrale, en veillant à conserver une posture correcte tout au long des exercices de résistance.
  • Le suivi est crucial : force, endurance et ratios fléchisseurs/extension permettent de personnaliser les programmes.
  • Applicabilité : jeunes athlètes (pour développer la résilience tôt) et professionnels (pour réduire le risque de commotions à haut niveau).

9- Conclusion et perspectives

Les commotions resteront probablement un défi dans le sport, mais les données suggèrent que le renforcement des muscles cervicaux offre une stratégie simple, peu coûteuse et efficace pour réduire les accélérations de tête.

Bien que les études actuelles soient prometteuses, des recherches supplémentaires à long terme sont nécessaires pour confirmer pleinement son impact sur les taux de commotion.

Le consensus d’experts est clair : le renforcement cervical doit être systématiquement intégré aux routines d’entraînement des athlètes pratiquant des sports de contact et de collision. Des clubs amateurs aux organisations professionnelles, l’intégration d’exercices pour les muscles cervicaux joue un rôle clé dans la prévention des commotions et la sécurité globale des athlètes.

Grâce aux solutions modernes comme Kinvent K-Move, K-Push et K-Pull, les professionnels peuvent passer d’une approche intuitive à des stratégies personnalisées et basées sur les données, améliorant à la fois la sécurité et la performance des athlètes.

Message aux kinésithérapeutes, entraîneurs et organisations sportives : faites du renforcement des muscles cervicaux une pierre angulaire de la prévention des commotions. Protéger le cerveau commence par un cou plus fort.

10- Référence 

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